Annoter sa partition
Le musicien doit s’approprier sa partition, le choix de l’éditeur est important pour des raisons musicales, pour avoir un texte exempt de coquilles, avec des « tourne » bien placées et dont l’impression, sur papier épais de bonne qualité, assurera un confort de lecture.
Il y a plusieurs types d’informations techniques utiles à noter, les coups d’archets, les liaisons, les doigtés et toute autre information propre à l’exécution de l’œuvre. Les indications que vous mettrez répondent à des normes bien codifiées, même si ces annotations sont très personnelles ou dictées par un travail commun avec d’autres musiciens.
L’usage du crayon de papier à mine grasse type B sera préféré de façon à ne pas creuser la partition et à pouvoir être gommé facilement. Évitez bien sûr la couleur.
Faites attention à la quantité et la qualité de ce que vous écrivez sur votre partition, plus vous aurez d’indications à lire et plus cela va nuire à votre concentration. Un passage griffonné ou écrit en rouge agira de la même manière pour votre cerveau qu’un énorme panneau signalant la catastrophe imminente.
Lors de l’écriture des doigtés, ne notez que ceux réellement utiles, si une phrase revient plusieurs fois, il n’est peut-être pas indispensable de réécrire vos annotations une fois de plus, si vous numérotez toute votre partie, vous finirez par ne plus lire les notes, mais uniquement des chiffres apposés au-dessus. L’inscription chiffrée du doigté est faite pour indiquer l’endroit où le changement de position de la main gauche doit être effectué ou pour un rappel d’altération éventuellement. Les doigtés sont notés en chiffres arabes au-dessus de la portée, en opposition aux chiffres romains sous la portée qui indiquent la corde à utiliser.
Les annotations doivent être utiles et claires, mais ne doivent en aucun cas se substituer à une incompréhension technique ou musicale.
Exemple par l’absurde :